vendredi 31 octobre 2025

Quand la couture rencontre le bricolage

Mon niveau de couture progressant au rythme d'un escargot asthmatique par temps de brouillard, inutile de vous dire qu'il me faut souvent me transformer en  MacGyver , MacIsa pour être précise.

Ceci est devenu pour moi un outil de couture indispensable. 


Oui, ne changez pas vos lunettes, c'est bien un quatre couleurs Bic, version argentée. 😍

C'est celle qui était dans les pots à crayons de ma jeune adulte de vingt-quatre ans. 

Elle adore les quatre couleurs, les use en noir et bleu et me refile des compiles de vert et/ou de rouge, et je m'en sers sur mes étiquettes.

Il y a des réparations plus complexes que d'autres, j'ai besoin de voir comment pour faire et quand je n'ai pas Agnès-San sous le coude, je bidouille. 

J'applique SA règle : ne rien faire de complexe.

Ça aide quand on est une buse en couture, par contre je suis plutôt pas mal en bricolage aussi divers que faire des étagères en bois, un dressing, changer une pompe à gasoil sur ma Ford il y a des années... Je m'égare mais c'est pour dire que je n'ai pas deux mains gauches sauf en couture, au crochet.

Pour le crochet, c'est réglé, Marie prend tous mes contrats 😂.

Pour la couture, j'ai besoin d'être autonome : côté pressions je suis bien, j'en couds une vingtaine par semaine.

Mais il y a une tâche que je déteste faire : c'est la réparation des poignets de chemisier !😖

C'est petit, il faut que ça fasse propre, j'ai testé les baguettes chinoises, parfaites pour retourner sans abîmer la manche par contre pas assez larges pour coudre dessus.

Donc en avant-première et exclusivité mondiale, voici la technique MacIsa pour réparer  un poignet.

Les couturières expertes comme Chantal et Agnès-San sont déjà mortes de rire,  mais on ne se moque pas, je répare sinon la photo elle sera pas belle et ça me stresse la photo pas belle, na !


 C'est le chemisier qui va sur une très jolie tenue catalogue n°5709 de 1973. 

J'ai la jupe, pression remise, j'ai la ceinture et il me reste à remettre sur pieds le haut.

Deux difficultés, les poignets à recoudre, c'est en cours. Et le fronçage devant.

J'enfile le crayon dans la manche et je couds dessus, c'est dur, lisse, nettement plus facile.

Je découvre les joies de coudre avec des aiguilles courtes, j'aimais bien les longues et progressivement je passe à la courte.  

Par contre la réparation du fronçage me laisse perplexe , je vois comment c'est cousu mais je me demande si refaire ne risque pas d'abîmer le tissu et c'est devant. 

Ce sera caché par la ceinture serre-taille d'après la photo, à voir. Parce que, fait exprès, je n'ai pas ce f* haut en double. J'ai des sous-pulls bleu ciel mais ce ne sont pas les bons, il faut des poignets et zut ! 😖


3 commentaires:

  1. Alors je ne me moque pas du tout, j'ai appris le savoir faire auprès de ma mère et de ma marraine, mais je déteste coudre! Broder, crocheter oui, mais coudre et tricoter ça me file des boutons ! Ceci dit ta technique n'est pas bête du tout, ce n' est pas aisé à faire les poignets.
    Et bravo pour la pompe à gasoil, parce que là je serai une grosse buse!!!! Merci pour le coup de main d'hier, je suis loin d'avoir fini de tout remettre en état, j'ai ma moitié dans les pattes...😘😘😘

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  2. Comme je ne sais pas coudre, je ne peux qu'admirer ton ingéniosité !

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  3. Moi aussi, j'utilise cette technique, quand le tissu est trop fragile pour tout refaire "dans les règles"(à savoir : découdre le poignet et le bas de la manche et tout recoudre)
    Moumoudolls

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c'est là qu'on écrit !